Quille en verre | Glass fishing buoy |
Informations sur l’objet
Période historique
Inconnue
Dimensions
Inconnue
Classification
Outillage et équipement -- Chasse et pêche
Numéro d’accession
1987.1.1168
Division
Culture matérielle -- Outillage et équipement pour le traitement des matières premières -- Pêche et piégeage
Collection
Evelyne Allard Landry
Donateur ou donatrice
Evelyne Allard Landry
Catégorie / thème
Description de l’objet
Quille aussi dénommée comme "flotteur". Fait partie d'un ensemble comportant 3 bouées circulaires en liège. La quille est faite de verre, ce qui est plutôt unique et témoigne de l'ancienneté de l'objet.
Valeur de l’objet
L'objet témoigne d'un savoir-faire associé ou pratiqué traditionnellement par la population gaspésienne et acadienne, et plus précisément de la pêche. Les quilles de verre, généralement colorées, servaient à garder les filets à la surface pendant la pêche. On les appelle aussi "boules de chalut" et sont généralement tressées dans un filet en nouages marins. (https://www.decoration-marine.com/flotteurs/250-flotteur-de-peche-en-verre-2.html).
Une référence à la pose du filet ("trawl") attaché par des cordes et bouées pour la pêche à la morue est présente dans Treasure Trove in the Gaspé, Margaret Grant Mc Whirter, 1919, p. 125. (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/1983441)
Une référence à la pose du filet ("trawl") attaché par des cordes et bouées pour la pêche à la morue est présente dans Treasure Trove in the Gaspé, Margaret Grant Mc Whirter, 1919, p. 125. (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/1983441)
En savoir plus
En France, les boules de verre matelotées "étaient utilisées comme flotteurs sur les bouées à pavillon (comme éléments de flottaison), sur les orins (cordages reliant la bouée aux filets ou aux casiers) afin d’indiquer le sens du courant et permettre un meilleure « levage », sur les filets eux-mêmes afin de les stabiliser verticalement au fond de l’eau. Pour les amarrer et les mettre à l’abri des chocs, les Marins-Pêcheurs les « matelotaient » pendant l’hiver, les entourant d’un « bout » (prononcer « boutte » = cordage) en chanvre naturel. Le chanvre ne résistant pas à l’humidité, ces flotteurs de pêche étaient ensuite « coaltarés » (plongés dans le bitume liquide), afin de les protéger…" (http://www.lecomptoir-mogueriec.fr/produits/flotteurs-de-peche-en-verre-moules-artisanalement-recouvert-dun-filet-en-nouages-marins/)