Boîte aux lettres de M. Collier | Letters box |
Informations sur l’objet
Période historique
Inconnue
Dimensions
Hauteur : 38,20 cm. Largeur : 23,90 cm. Profondeur : 18,10 cm.
Classification
Ameublement et décoration -- Accessoire de maison
Numéro d’accession
1987.1.1365
Division
Culture matérielle -- Outillage et équipement pour la communication -- Communication écrite
Collection
Evelyne Allard Landry
Donateur ou donatrice
Evelyne Allard Landry
Catégorie / thème
Description de l’objet
L'objet est en bois verni. Un cadenas barrait le couvercle. Inscription en noir "Letters" en avant de la boîte. Il n'est pas clair si l'objet est de fabrication artisanale ou industrielle.
Valeur de l’objet
L'objet témoigne du développement de la société acadienne en général. En l'occurrence, de l'importance de la poste pour la péninsule gaspésienne, relativement isolée du reste du Québec.
L'objet témoigne aussi d'une famille potentiellement acadienne, soit la famille Collier, selon des témoignages (bien que cette famille ne soit pas communément admise comme acadienne). Cette boîte aux lettres aurait appartenu à un M. Collier, possiblement un résident des provinces maritimes.
L'objet témoigne aussi d'une famille potentiellement acadienne, soit la famille Collier, selon des témoignages (bien que cette famille ne soit pas communément admise comme acadienne). Cette boîte aux lettres aurait appartenu à un M. Collier, possiblement un résident des provinces maritimes.
En savoir plus
La poste en Gaspésie jouit d'une longue histoire houleuse. Au 18e siècle, aucune route ne relie la Gaspésie au reste du Canada, et le courrier est envoyé par goélette à travers un service maintes fois interrompu. L'arrivée du chemin Kempt en 1832 ne soulage que temporairement ces ruptures, alors qu'il sera somme toute impraticable jusqu'à l'avènement du chemin Matapédia en 1867. La seconde moitié du 19e siècle verra aussi apparaître les traversiers et le chemin de fer, qui faciliteront le transport des marchandises, des personnes et de la poste. À fur et à mesure que les villages côtiers et forestiers se développent au 20e siècle, des bureaux de poste pousseront dans chaque rang, parfois sis dans des magasins généraux. Dans les années 1960, la plupart de ces bureaux fermeront au profit de la centralisation de Postes Canada.