Chaudière-Appalaches

La plupart des premiers Acadiens de la région sont des réfugiés de l’Isle Saint-Jean passés par Québec. En 1756, le sieur Michel-Jean Péan, seigneur de Livaudière, concède des terres à des familles. Certaines s’établissent à Saint-Charles-de-Bellechasse, et tout particulièrement dans le rang de l’Hêtrière. D’autres s’installent dans les deux premières concessions de Saint-Gervais : le 1er Rang et le 2e Rang. Cet endroit se nomme la Nouvelle-Cadie jusqu’à l’ouverture de la paroisse Saints-Gervais-et-Protais, en 1780. Jusqu’à 70 familles acadiennes comprenant plus de 500 personnes y sont recensées dans les vingt-cinq premières années d’existence de cette paroisse. Par contre, le seigneur de Livaudière est accusé d’exploiter ses censitaires. Nombre d’entre eux quittent Saint-Gervais pour aller s’établir ailleurs.

L’abbé François Boutin, vicaire de Saint-Georges de Beauce, est chargé de 11 missions de la Côte-Nord. Il est responsable de l’installation de plusieurs Acadiens de la Côte-Nord à Saint-Théophile, paroisse qu’ils fondent en 1886. Ces derniers passent de pêcheurs à cultivateurs. Cependant, peu d’entre eux demeurent dans cette localité, qui est plutôt un lieu de passage.

Plusieurs autres villages accueillent des Acadiens en Chaudière-Appalaches, soit Lotbinière, Leclercville, Sainte-Croix, Saint-Joseph-de-Beauce, Beaumont, Saint-Vallier et Saint-Michel.

Aujourd’hui, plusieurs familles issues des pionniers résident toujours dans la région. Nous y trouvons encore des Arsenault, Bourque, Cyr, Comeau, Doiron, Hébert, Lapierre, Poirier et Trahan.

Veuillez appuyer sur un nom dans la liste ci-dessous pour vous rendre directement à sa section attitrée. 

Saint-Jean-Port-Joli

La Durantaye

Saint-Charles-de-Bellechasse

Saint-Gervais

Sainte-Marie-de-Beauce

Saint-Jean-Port-Joli

Plaque Joseph Thériault et Agnès Cormier

Lieu d’intérêt

Côtes des Chênes, entre les résidences 541 et 577.
Saint-Jean-Port-Jolie, Chaudière-Appalaches

La plaque Joseph Thériault et Agnès Cormier est érigée sur la terre où ils se sont établis en 1763. Le 12 juin 2010, quelque 250 ans après l’arrivée au Québec de Joseph et d’Agnès, leurs descendants et les membres de l’Association des familles Thériault d’Amérique dévoilent, sur la terre ancestrale, une plaque à la mémoire de ces courageux ancêtres.

À quelques pas, au sud-est,

Joseph Thériault (ca 1719-1765),

Agnès Cormier (1722-1798) et leurs

enfants, originaires de la région de

Beaubassin, en Acadie, bâtirent une

maison sur cette terre qu’ils avaient

reçue en concession le 23 septembre

1763 Ce fut le début d’une vie nouvelle

pour les membres de cette famille qui

avaient dû tout laisser derrière eux

pour éviter d’être déportés comme

plusieurs de leurs concitoyens.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.

La Durantaye

Plaque Augustin-Norbert Morin
Plaque Augustin-Norbert Morin

Lieu d’intérêt

Parc de l’étang, à côté de l’église.

Il s’agit d’une plaque à la mémoire d’Augustin-Norbert Morin, avocat, journaliste, homme politique et premier ministre conjoint du Canada-Uni de 1851 à 1855. Il est né à La Durantaye (autrefois paroisse de Saint-Michel-de-Bellechasse), le 13 octobre 1803. Ses ancêtres acadiens sont Pierre Morin dit Boucher et Marie Martin. Ils sont d’abord de Port-Royal puis, par la suite, de Beaubassin.

La plaque est une réalisation de la Société historique de Bellechasse en collaboration avec l’Association des Morin d’Amérique et la municipalité de La Durantaye. Elle remplace une ancienne plaque dévoilée en 1942, mais disparue depuis, rappelant que c’est dans la maison qui s’élevait au 95, 5e rang de La Durantaye que naquit l’honorable Augustin-Norbert Morin.

C’est le 10 septembre 2000, à l’occasion d’une journée commémorative spéciale, que la plaque est dévoilée sous la présidence d’honneur de François Morin, président des Morin d’Amérique, et de Conrad Paré, président de la Société historique de Bellechasse.

Plus de 200 personnes ont assisté aux activités organisées pour l’occasion, dont un concert et une messe. Gaston Deschênes, historien et président de la fondation Héritage de la Côte-du-Sud, a livré une conférence sur les patriotes au temps d’Augustin-Norbert Morin et sur les troubles de 1837-1838 et Jean-Louis Morin, historien, a prononcé une allocution sur la vie et la carrière d’Augustin-Norbert Morin. Parmi les invités d’honneur, notons: Claude Lachance, député de Bellechasse à l’Assemblée nationale; Charles-Eugène Blanchet, préfet de la MRC de Bellechasse; Andrée Couillard-Després, mairesse de La Durantaye; André Gaulin, ex-député de Taschereau à l’Assemblée nationale; l’abbé Laurent Audet, curé de la paroisse; Paul Beaudoin, agent culturel de la MRC de Bellechasse; et plusieurs autres.

Le texte de la plaque commémorative se lit ainsi :

La Société historique de Bellechasse, avec la collaboration avec l’Association des Morin d’Amérique inc., rappelle que sur la ferme paternelle sise au 5e rang de cette municipalité naquit le 13 octobre 1803 l’honorable Augustin-Norbert Morin, avocat- journaliste-docteur en droit – juge à la cour supérieure.

Il fut le rédacteur des 92 résolutions qu’il présenta au parlement de Londres en 1834, et député de Bellechasse durant 15 années.

Il épousa Adèle Raymond en 1843 et décéda à Sainte-Adèle le 27 Juillet 1865.

« Que le souvenir de ce grand patriote demeure à jamais. »

Septembre 2000

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec.
© Municipalité de la Durantaye
Source : Beaudoin, Paul, Revue Au fil des ans, Société historique de Bellechasse, vol. 12, no. 3, été 2000
Breton, Fernand, Revue Au fil des ans, Société historique de Bellechasse, vol. 13, no. 1, hiver 2001
Répertoire du patrimoine culturel du Québec: www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/
Augustin Norbet-Morin
Augustin-Norbert Morin (1803 - 1865)

Personnalité

Augustin-Norbert Morin est une personnalité éminente de l’histoire québécoise. Il est avocat, journaliste, politicien engagé, député durant une grande partie de sa vie, défenseur de la langue française, juge et ardent patriote.

Ses ancêtres acadiens sont Pierre Morin dit Boucher et Marie Martin résidents de Port-Royal et ensuite de Beaubassin. En 1686, la famille Morin est apparentée à environ un tiers de la population de Beaubassin. C’est une famille à l’aise et considérée par tous. En 1688, suite à un scandale impliquant un de ses membres, la famille Morin voit ses biens confisqués sans aucune forme de procès et elle est bannie de l’Acadie. Après avoir séjourné quelque temps dans la Baie-des-Chaleurs, à Mont-Louis et à Québec, la famille s’établit dans la région de Bellechasse.

Fils aîné d’Augustin Morin, cultivateur, et de Marianne Cottin dit Dugal, Augustin-Norbert nait le 13 octobre 1803 à La Durantaye (autrefois paroisse de Saint-Michel-de-Bellechasse), Québec. Il épouse, le 28 février 1843, Adèle Raymond, fille de Joseph Raymond, marchand, et de Louise Cartier.

Augustin-Norbert Morin entre au séminaire de Québec en 1815 où il se distingue par ses grands succès scolaires. En 1823, il se rend à Montréal pour étudier le droit et obtient son brevet en 1828.

En 1826, il fonde le journal La Minerve. Après l’achat du journal par Ludger Duvernay, il continue d’y collaborer pendant de nombreuses années sur des sujets variés tels que la politique, la justice, l’agriculture, l’éducation, etc.

Le 26 octobre 1830, il est élu député de Bellechasse à l’âge de 27 ans et fait une entrée remarquée au Parlement. Sa carrière politique dure 25 ans.

En 1834, il rédige les 92 résolutions comprenant les griefs et les revendications identitaires du Bas-Canada (Québec). Il va rejoindre Denis-Benjamin Viger, agent de la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada à Londres, pour présenter les pétitions de la province au Parlement du Royaume-Uni.

En 1837, il participe activement à la rébellion des Patriotes (1837-1838). Arrêté le 15 novembre 1837, il est libéré sous caution 3 jours plus tard. En octobre 1839, il est incarcéré à nouveau pendant une semaine.

Le 15 octobre 1842, il est nommé commissaire des Terres de la couronne et exerce son influence à réformer l’agriculture. Il achète les premières terres concédées dans le canton Abercrombie (Laurentides) où il construit maison, moulins à scie et meunerie, contribuant ainsi à développer la région. Il est un des grands responsables de la véritable première entreprise de colonisation dans les Pays-d’en-haut et le fondateur de Sainte-Adèle (nom donné en hommage à son épouse), Morin-Heights et Val-Morin.

Véritable partisan de l’instruction scolaire accessible à tous, il rédige en 1845 la loi instituant les commissions scolaires autonomes relevant directement du surintendant de l’Instruction publique. Ce moment charnière dans le domaine de l’éducation est le véritable fondement du système scolaire québécois traditionnel. À partir de ces années, la scolarisation et l’alphabétisation augmentent sans cesse.

Membre de la première heure de l’Association Saint-Jean-Baptiste, fondée par son ami Ludger Duvernay, il en devient son quatrième président en 1846.

Successivement député de Bellechasse, de Nicolet, de Saguenay, de Terrebonne et de Chicoutimi-Tadoussac, il préside l’Assemblée législative de 1848 à 1851 et en révise le code des procédures. Il est premier ministre « conjoint » du Canada-Uni (avec sir Francis Hincks puis avec sir Allan MacNab) de 1851 à 1855, année où il se retire pour accepter un poste de juge.

Il contribue à la fondation de l’Université Laval en 1852 et devient le premier doyen de la faculté de droit. En février 2013, la faculté de droit de l’Université Laval annonce la création de la bourse d’excellence Augustin-Norbert Morin qui vise à recruter les meilleurs étudiants au doctorat en droit. La bourse est offerte à un étudiant à raison de 15 000 $ par année, et ce, pour trois ans.

En 1854, il réussit à faire abolir le régime seigneurial qui ne répond plus aux besoins grandissants de la société québécoise.

En janvier 1855, il quitte la politique et est nommé juge de la Cour supérieure. En 1859, il fait partie de la commission de codification du premier Code civil du Bas-Canada. Il devient le rédacteur du nouveau Code civil qui entre en vigueur le 1er août 1866.

Véritable homme-orchestre approfondissant tous les sujets étudiés et prévoyant les conséquences à brève et longue échéance des mesures législatives, « Augustin-Norbert Morin, à n’en pas douter, est une grande figure du XIXe siècle canadien. Patriote fervent, il était d’une intégrité proverbiale que nul adversaire n’a d’ailleurs contestée. » [Jean-Marc Paradis]

Il décède à Sainte-Adèle le 27 juillet 1865 et est inhumé dans l’église Notre-Dame-du-Rosaire, à Saint-Hyacinthe, le 30 juillet 1865.

Des plaques commémoratives à La Durantaye, Québec, Ste-Adèle et St-Hyacinthe rappellent l’importante contribution d’Augustin-Norbert Morin à la société québécoise.

D’ailleurs on retrouve son nom dans la toponymie de plusieurs lieux du Québec :

  • Région des Laurentides : municipalités de Ste-Adèle, Val-Morin et Morin Heights; le Canton Morin; la paroisse Saint-Norbert de Val-Morin; l’école secondaire Augustin-Norbert Morin à Ste-Adèle; le boulevard Norbert-Morin à Ste-Agathe-des-Monts.
  • Région de la Montérégie : le Parc Augustin-Norbert Morin et la rue Morin à St-Hyacinthe.
  • Région Chaudières-Appalaches : la Route Norbert-Morin à La Durantaye, le Hameau Morin à St-Raphaël.
  • Région de l’Estrie : la rue du Juge Morin à Sherbrooke.
Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec.

 

© Pierre-Georges Roy, Les juges de la province de Québec, 1933
Source : PARADIS, Jean-Marc, Morin Augustin-Norbert. Bibliothèque et Archives Canada. Dictionnaire biographique du Canada : www.biographi.ca
PARADIS, Jean-Marc,  Augustin-Norbert Morin, 1803-1865,  éd. du Septentrion, Québec, 2005, 312 pages
Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours : www.assnat.qc.ca/
Société historique de Bellechasse. Bulletin Au fil des ans, vol 12 no 3, été 2000
Site internet Les Patriotes de 1837@1838: www.1837.qc.ca
Municipalité de Sainte-Adèle : www.ville.sainte-adele.qc.ca/page-histoire.php
Actes d’état civil et registres d’église du Québec (Collection Drouin numérisée)
Dictionnaire généalogique des familles acadiennes, Centre d’études acadiennes, Université de Moncton, 1999, pages 1220-1224

Saint-Charles-de-Bellechasse

Plaque Hommage aux Acadiens de l’île Saint-Jean

Lieu d’intérêt

Cimetière Saint-Charles-Borromée
2817, avenue Royale.

Cette plaque, posée en 1999, rend hommage à ces Acadiens qui ont fuit la déportation. En 1758, 56 d’entre eux furent inhumés à Saint-Charles-de-Bellechasse, soit plusieurs années avant l’érection de la paroisse voisine de Saint-Gervais.

En souvenir des Acadiens

de l’île Saint-Jean (Î.-P.-E.)

que notre paroisse accueillit au

terme de leur fuite devant la

menace de déportation et, aussi, en mémoire des 56 d’entre eux

qui furent inhumés dans ce cimetière en 1758, victimes des misères

rencontrées sur la route de l’exil.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
© Société historique de Bellechasse

Saint-Gervais

La plupart des premiers Acadiens de St-Gervais sont des réfugiés de l’Île-Saint-Jean (aujourd’hui Île-du-Prince-Édouard). En 1756, le Sieur Michel-Jean Péan, seigneur de Livaudière, concède des terres à sept familles de réfugiés acadiens, puis à treize autres familles, dont quelques Acadiens d’origine allemande. Ce sont les deux premières concessions de St-Gervais : la Première et la Deuxième Cadie (1er rang et 2e rang).

Au début, ce lieu s’appelle la « Nouvelle-Cadie ». On retrouve cette appellation dans les contrats notariés de l’époque jusqu’à l’ouverture de la paroisse Saints-Gervais-et-Protais en 1780. Cette dernière, érigée canoniquement en 1832 et civilement en 1835, est à l’origine de Saint-Gervais, fondée par des Acadiens.

Jusqu’à soixante-dix familles acadiennes comprenant plus de 500 personnes y sont recensées dans les premiers 25 ans d’existence de cette paroisse : Arsenault, Barriau, Babineau, Boudrot, Cyr, Comeau, Doiron, Gauterot, Hébert, Landry, Poirier, Savoie, Trahan, Vincent…

Le seigneur de Livaudière, est accusé d’exploiter ses censitaires acadiens. Les conditions de vie sont difficiles pour eux. Après la prise de Québec par les Anglais, en 1759, les Acadiens de St-Gervais sont laissés à eux-mêmes et les effets de la guerre sont pénibles dans la région de Bellechasse. Nombreux sont les Acadiens qui quittent St-Gervais pour aller s’établir à d’autres endroits où ils peuvent mieux s’occuper de l’avenir de leurs enfants.

Néanmoins, un bon nombre d’Acadiens demeurent sur leurs terres et contribuent au développement de la municipalité qui devient florissante et une des plus belles de la région.

Cette municipalité est considérée historiquement comme la paroisse mère de six paroisses de colonisation au sud de son territoire. Les migrations successives font en sorte que nous retrouvons aujourd’hui des descendants de souche gervaisienne jusqu’aux lignes américaines.

Un Acadien de St-Gervais, Antonio Arsenault (1903-1977), est un curé de campagne respecté. Il laisse sa marque à Saint-Sévérin de Beauce, où il séjourne de 1962 à 1984. Deux films lui sont consacrés : Journée d’un curé de campagne, du réalisateur François Brault, de l’Office national du film du Canada, et Héritage de gloire de Benoît Lachance. Le livre de Louise Chamberlan, Antonio Arsenault (1903-1977). Un curé original décrit bien ce personnage.

Aujourd’hui, plusieurs familles issues des pionniers acadiens résident toujours à St-Gervais. Nous y trouvons encore des noms acadiens : Arsenault, Cyr, Comeau, Doiron, Hébert, Poirier, Trahan.

Le souvenir des pionniers acadiens de St-Gervais se perpétue de différentes façons :

  • Le drapeau acadien bleu, blanc, rouge, marqué d’une étoile jaune trône dans la partie supérieure des armoiries, dévoilées le 26 juillet 1980. Il symbolise le peuple acadien, cofondateur de la municipalité.
  • Les 1er et 2e rangs sont reconnus comme « La Première Cadie » et « La Deuxième Cadie »
  • L’école primaire porte le nom « École de la Nouvelle-Cadie », et la bibliothèque municipale « Bibliothèque Faubourg de la Cadie »
  • Le panneau d’interprétation, du parc historique, qui raconte l’implantation des Acadiens
  • La chapelle de procession, située à l’intersection du 1er rang et de la rue Principale, est classée immeuble patrimonial. Construite vers 1817, selon un modèle qui rappelle celui de l’église de Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse, elle est restaurée en 2003 et transformée en centre d’art où des artistes locaux peuvent y exposer leurs œuvres.
Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet.
Source : Pierre-Maurice Hébert, Les Acadiens du Québec, Éditions de L’Écho, Montréal, 1994. Bona Arsenault, Histoire des Acadiens, édition avec une mise à jour de Pascal Alain, Éditions Fides, 2004. Louise Chamberland, Antonio Arsenault (1903-1977) Un curé original, Éditions L’Ardoise, Québec, 2002. Municipalité de St-Gervais : www.saint-gervais.ca. Société historique de Bellechasse : www.shbellechasse.com/photographies.html
Plaque Hommage aux pionniers acadiens

Lieu d’intérêt

Parc historique de la Promenade-des-Soeurs
220, rue Principale, Saint-Gervais.

Située dans le parc historique de la Promenade-des-Soeurs, une fontaine est aménagée pour rendre hommage aux pionniers acadiens qui s’installent sur ce territoire en 1756. Ces derniers furent rejoints une décennie plus tard, en 1766, par d’autres familles de déportés.

Le monument a été fait par Alain Bourassa en 2005. Sur les rebords, on peut y lire: Hommage aux Acadiens, premiers défricheurs de Saint-Gervais.

De plus, six panneaux d’interprétation expliquent l’histoire de la municipalité. L’un d’entre eux, installé près du monument du bicentenaire de la paroisse, relate l’arrivée et l’établissement des Acadiens.

 

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec.
Source : Municipalité de St-Gervais : www.saint-gervais.ca
Société historique de Bellechasse : www.shbellechasse.com

Sainte-Marie-de-Beauce

Chapelle Hébert
Chapelle Hébert

Lieu d’intérêt

940, rang Saint-Gabriel Sud

La chapelle Hébert est construite en 1835 par Louis Hébert, charpentier, pour une faveur obtenue par Jean et Maria Hébert. De style néoclassique, elle est dédiée à Notre-Dame-de-la-Protection.

Cette chapelle privée, transmise à la descendance, appartient aujourd’hui à un autre Jean Hébert, petit-fils du bâtisseur.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
© Gabriel Hébert

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