Bas Saint-Laurent
Cette région est un lieu important de passage pour les familles acadiennes lors de leur fuite vers le Québec. Elles suivent la rivière Saint-Jean et le sentier du Portage dans le Témiscouata. À l’époque, ce sentier constitue la seule voie terrestre entre l’Acadie et la Nouvelle-France.
Après avoir échappé à la déportation, un premier groupe d’Acadiens arrive à Cacouna en 1758. Quelques-uns restent dans la région, tandis que d’autres repartent le printemps suivant pour le Centre-du-Québec. Un deuxième groupe, dirigé par Michel Saindon, notaire et arpenteur, prend le même chemin et arrive en 1763 à Cacouna. Plusieurs familles s’installent un peu partout dans la région, notamment à Kamouraska, à Saint-Jean-Port-Joli, à Trois-Pistoles et à Rivière-Ouelle.
Des familles pionnières encore présentent aujourd’hui, nous retrouvons des Albert, Landry, Martin, Richard, Saindon et Thériault.
Veuillez appuyer sur un nom dans la liste ci-dessous pour vous rendre directement à sa section attitrée.
Pohénégamook
Borne des trois frontières
Lieu d’intérêt
Parc de la Rivière Bleue.
Cette borne marque le point de rencontre entre le Québec, le Nouveau-Brunswick et le Maine. La population du Madawaska, comme on appelait jadis ce territoire habité par des Acadiens, est divisée par la frontière internationale du Canada et des États-Unis établie par le traité Webster-Ashburton en 1842 et par une décision du Conseil privé de Londres fixant la frontière entre le Québec et le Nouveau-Brunswick en 1851.
Le 8 août 2014, des représentants des Premières Nations et des trois territoires ouvrent le 5e Congrès mondial acadien en ce lieu.
Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
Témiscouata-sur-le-Lac
Fort Ingall
Institution
81, rue Caldwell, Témiscouata-sur-le-Lac, Bas-Saint-Laurent.
Le Fort Ingall, érigé vers 1839, est une institution muséale et un site historique et archéologique. Vêtus d’habits militaires et civils de l’époque, les guides-animateurs recréent la vie qui règne au sein de cette fortification de campagne. L’exposition présente une vision humaine d’un conflit frontalier qui s’est déroulé il y a près de 175 ans, la guerre d’Aroostook. La région du Témiscouata est au cœur d’une querelle frontalière entre Britanniques et Américains.
Le lien de ce site avec l’histoire acadienne est plutôt anecdotique, mais intéressant. Le bois ayant servi à la construction du fort est coupé par Israël Robichaud, le premier Acadien à s’installer de façon permanente au Témiscouata. Une exposition met en scène le médecin du fort Jean-Étienne Landry, originaire de Carleton (Gaspésie), qui était le francophone en garnison dans ce fort britannique.
Texte rédigé ou colligé par Samuel Moreau et le Musée acadien du Québec
Place de l'Acadie
Lieu d’intérêt
Parc Clair Soleil, rue Commerciale, Témiscouata-sur-le-Lac, Bas-Saint-Laurent
L’inauguration de la Place de l’Acadie a lieu le 24 août 2014 à l’occasion des cérémonies de clôture du Congrès mondial acadien (CMA) 2014.
Ce lieu est composé de trois bassins d’eau qui représentent les trois territoires du CMA 2014 : le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, Aroostook au Maine et le Témiscouata au Québec. Ce sont trois régions avec des racines communes, divisées arbitrairement par les frontières, en 1842, mais qui composent un tout : l’Acadie des terres et forêts.
Au cœur de la place de l’Acadie se trouve une sculpture monumentale de François Maltais, artiste reconnu de Pohénégamook, qui rend hommage aux racines acadiennes de la population de ces territoires. La mosaïque au pied de l’œuvre est le fruit de la collaboration des trois régions.
Des panneaux d’interprétation font découvrir l’histoire de cet espace.
Texte rédigé ou colligé par François Maltais et le Musée acadien du Québec.
Fête nationale de l’Acadie au Témiscouata
Événement
Depuis 2010, le Témiscouata célèbre ses racines acadiennes le 15 août par un traditionnel tintamarre à 17 h 55. Le choix de cette heure souligne l’année de la déportation des Acadiens. Des citoyens et des visiteurs de tous âges, qui sont pour la plupart vêtus aux couleurs du drapeau acadien, se réunissent à un endroit choisi sur le territoire pour parader dans les rues, faire du bruit et s’amuser en famille. Des organismes communautaires se mobilisent pour offrir aux participants un repas populaire. En soirée, un spectacle musical met en vedette des artistes québécois de souche acadienne.
Texte rédigé ou colligé par Renée-Anique Francoeur et le Musée acadien du Québec
Cacouna
Monument Michel Saindon
Lieu d’intérêt
1073, rue du Patrimoine
Ce monument est érigé en 1995 sur une parcelle de terre concédée à Michel Saindon le 7 août 1765. La même année, c’est sur ce premier lot octroyé dans la région que Michel Saindon construit sa maison, aujourd’hui transformée en gîte.
Michel Saindon
1717-1780*
Ancêtres des Saindon de l’Amérique du Nord
Premier défricheur à Cacouna
Lot 108
Don de Thérèse Fontaine et de Yvon Saindon – 1996
Le monument Michel Saindon fait partie des 4 circuits d’interprétation de Cacouna. Pour plus d’information, visitez : Maison ancestrale des Saindon | Balado Découverte
Texte rédigé ou colligé par André Saindon et le Musée acadien du Québec.
Notre-Dame-du-Portage
Monument du Portageur
Lieu d’intérêt
À côté du 640, route du Fleuve
Le monument du Portageur, conçu par Joseph Dickner et réalisé par Jean-Marc de Courval, est érigé par la Commission des monuments nationaux le 29 juin 1975.
Ce monument fait référence au sentier du Portage. Une route historique faite de chemins d’eau et de chemins de terre. Pendant des millénaires, les Amérindiens se déplacent entre la baie de Fundy et le fleuve Saint-Laurent en canotant sur le lac Témiscouata et la rivière Madawaska ou encore, le plus souvent, sur la rivière Saint-François et le lac Pohénégamook. Le sentier sert à des fins civiles, militaires, religieuses et commerciales. Ainsi, le courrier, les soldats et les missionnaires l’empruntent. Les Acadiens utilisent cette route lors de leur fuite vers le Québec.
Portage du Témiscouata
Point de départ du sentier indien reliant le Saint-Laurent à l’Acadie devenu route militaire le 29 mai 1783
Texte rédigé ou colligé par Mario Ouimet et le Musée acadien du Québec
Kamouraska
Musée régional de Kamouraska
Institution
69, avenue Morel, place de l’Église
Entre fleuve et montagnes, le village de Kamouraska est reconnu pour la beauté de ses paysages et la richesse de son patrimoine bâti. En son cœur, un couvent construit en 1851 et soigneusement restauré où loge le Musée régional de Kamouraska. Vitrine privilégiée de son histoire, parcourez nos trois étages d’expositions en compagnie de nos guides costumés ou choisissez l’une de nos excursions en plein air. Lieu d’histoire incontournable de la région de Kamouraska, le site patrimonial du Moulin Paradis témoigne de l’histoire et de l’évolution des moulins à eau de la région et vous fait découvrir son siècle d’histoire. Ne manquez pas cette occasion de satisfaire votre curiosité et de faire revivre le passé en bordure de la rivière Kamouraska.
Pour une deuxième année consécutive, le Musée a reçu la mention Travellers Choice de Trip Adventure.
- Visite guidée du village et du Musée – Visite guidée du MoulinParadis
- Excursion géologique – Randonnée d’interprétation
- Service de généalogie – Service de collation
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec
Anne Hébert (1916 - 2000)
Personnalité
Anne Hébert est née à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier au sein d’une famille amoureuse de littérature. Durant sa jeunesse, elle séjourne maintes fois chez des parents à Kamouraska. Au cours de son adolescence, elle monte des pièces de théâtre avec son cousin, Hector de Saint-Denys Garneau.
Cette poétesse, dramaturge et romancière demeure à Québec jusqu’au début des années 1950. C’est là qu’elle publie ses premiers poèmes dans des revues et, en 1942, son recueil de poésie Les songes en équilibre. De 1950 à 1954, elle travaille pour Radio-Canada et pour l’Office national du film comme scénariste.
Grâce à une bourse de la Société royale du Canada, elle séjourne à Paris pour l’écriture de son premier roman, Les chambres de bois, qu’elle publie en 1958. En juin 1960, elle reçoit l’honneur d’être élue membre de la Société royale du Canada. En 1970, elle publie son célèbre roman Kamouraska qui est porté à l’écran par Claude Jutra en 1973 et pour lequel elle reçoit le Prix des libraires de France. Son roman Les Fous de Bassan (1982) est également porté à l’écran par Yves Simoneau en 1987. Avec ce roman, elle obtient le prix Fémina, un grand prix littéraire français.
Sa dernière œuvre, Un habit de lumière, est publiée en 2000. Sa carrière est ponctuée de nombreuses récompenses littéraires, dont le prix Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste, le prix Athanase-David et le prix France-Québec pour l’ensemble de son œuvre.
Elle décède à Montréal et est inhumée dans sa paroisse natale.
Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
© LA PRESSE PHOTO ARCHIVES PC
Site du Berceau-de-Kamouraska
Lieu d’intérêt
Route 132 Est
Le site du Berceau-de-Kamouraska correspond au premier centre civil et religieux de Kamouraska développé entre 1692 et 1791. Ce vaste terrain paysager comprend l’ancien cimetière, une chapelle souvenir en pierre des champs et plusieurs croix de bois marquant l’emplacement des anciennes églises et des presbytères.
Dans ce site se trouve également un imposant monument commémoratif en hommage aux pionniers de Kamouraska qui rappelle l’inhumation de plus de 1 450 de ceux-ci dans l’ancien cimetière. Le grand nombre de patronymes s’y trouvant, dont plusieurs noms d’Acadiens comme les Albert, Bergeron, Cyr, Doucet, Landry, Martin et Mignault, démontre bien l’importance de ce lieu de mémoire.
Par ailleurs, de nombreuses plaques commémoratives sont installées par les associations de familles en hommage à leurs ancêtres. L’Association des Saindon de l’Amérique du Nord y installe une plaque en 2005 en hommage à Michel Saindon, pionnier de la région de Cacouna. La famille Thériault, pour sa part, inaugure, lors du 1er Congrès de la famille Thériault d’Amérique en 1974, une plaque en hommage à Paul Thériault, l’un des ancêtres acadiens de la famille.
Le 7 février 1994, la Municipalité cite l’emplacement site du patrimoine en vertu de la Loi sur les biens culturels.
Texte rédigé ou colligé par le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Jean-François Rodrigue 2006, © Ministère de la Culture et des Communications et le Musée acadien du Québec
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