Laurentides et Montréal
La ville de Montréal reçoit des Acadiens de façon continue dès les lendemains de la déportation. Le plus souvent, il s’agit d’individus plutôt que de familles et de groupes. Le dénombrement de 1781 indique environ 10% des 18 000 habitants sont d’origine acadienne. Durant tout le 19e siècle, de nombreux Acadiens venant de toutes les régions du Québec affluent à Montréal pour travailler dans les usines ou établir des commerces, notamment Nazaire Dupuis, qui, en 1868, fonde le grand magasin Dupuis Frères.
Au début du 20e siècle, un autre fait marquant est la fondation, à Verdun, de la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs par le curé Joseph-Arsène Richard. En 2005, le conseil municipal de Montréal adopte une motion commémorant le 250e anniversaire du Grand Dérangement des Acadiens et le rôle joué par la diaspora acadienne dans l’édification de la métropole québécoise depuis plus de deux siècles.
Les Montréalais d’origine acadienne sont aujourd’hui plus de 200 000, dont plusieurs sont actifs dans des associations vouées au fait acadien.
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Le Sud-Ouest
Monument Louis Cyr
Lieu d’intérêt
4100, avenue Port-Royal
Situé dans le parc des Hommes-Forts du quartier Saint-Henri.
Le monument, d’une hauteur de quatre mètres, est constitué d’un bloc de granit noir surmonté d’une statue en bronze pesant près d’une tonne. La statue est l’œuvre du sculpteur Robert Pelletier, conçue à la demande du petit-fils de Louis Cyr. La statue est coulée en 1970 par la Fonderie d’art Vandevoorde à Montréal. En 1971, la Ville de Montréal acquiert cette œuvre.
L’inauguration officielle se déroule le 13 juin 1973 dans le parc des Hommes-Forts. Le monument à Louis Cyr est l’une des seules œuvres d’art publiques dans la métropole à rendre hommage à un homme ordinaire dont la force et le talent ont fait de lui une légende.
Une plaque à l’arrière du bloc de granit comporte une citation de Louis Cyr :
Mon but n’est pas tant de relater des faits personnels que de répandre le goût de la culture physique et servir la cause de l’athlétisme dans la province.
Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec
Ville-Marie
Statue de Maurice Richard
Lieu d’intérêt
Complexe Les Ailes (niveau 1)
677, rue Saint-Catherien Ouest, métro McGill.
Cette statue de Maurice Richard, créée par les artistes Jean-Raymond Goyer et Sylvie Beauchêne, est inaugurée en 2002 lors de l’ouverture du centre commercial. L’œuvre est nommée Ne jamais abandonner afin de rappeler la devise de l’étoile du hockey. La statue représente Maurice Richard en uniforme et dans une position qui révèle toute la puissance. On voit la légende en plein contrôle de la rondelle, prêt à s’élancer.
Il existe trois autres statues du Rocket à Montréal. L’une est située devant l’entrée de l’aréna Maurice-Richard ; la seconde se trouve sur la place du Centenaire des Canadiens de Montréal au Centre Bell et la troisième au musée Grévin de Montréal. Un monument érigé à Hull lui rend également hommage.
Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec
Maurice « Rocket » Richard (1921-2000)
Personnalité
Maurice Richard est né à Montréal. Au fil de ses exploits comme joueur de hockey vedette des Canadiens de Montréal, il devient à son corps défendant le héros national des Québécois, le symbole de la renaissance d’un peuple conquis luttant pour la survivance de sa culture.
De 1942 à 1960, soit pendant 18 saisons mouvementées, Richard porte fièrement les couleurs de son équipe. Il est notamment le premier hockeyeur à marquer 50 buts en saison régulière et 500 buts en carrière. Pour commémorer ces exploits, la Ligue nationale de hockey remet annuellement, depuis 1999, le trophée Maurice-Richard au meilleur buteur de la saison régulière. Pour sa part, le Canadien retire son chandail numéro 9 en 1960. Enfin, le Temple de la renommée du hockey accueille Maurice Richard en 1961.
À la suite de son décès, des milliers d’amateurs défilent devant son cercueil afin de lui rendre un dernier hommage. Des funérailles nationales télédiffusées sont organisées à Montréal par le gouvernement du Québec, une première pour un athlète canadien.
Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec
Édifice Ernest-Cormier – Cour d’appel du Québec
Lieu d’intérêt
100, rue Notre-Dame Est
Cet édifice est construit entre 1922 et 1926 selon les plans des architectes Ernest Cormier, Louis-Auguste Amos et Charles J. Saxe. Il s’agit du premier contrat d’importance pour Ernest Cormier. Peu après son décès en 1980, son nom est donné à l’édifice pour marquer l’importance de cet architecte dans la société québécoise.
À son inauguration en 1926, l’édifice compte des cours de justice, des salles d’audience, des dortoirs pour les jurés, des locaux pour la police et les bureaux d’enregistrement. Durant les années 1930 à 1950, les premiers ministres du Québec y ont leur bureau.
En 1972, après la mise en fonction d’un nouveau palais de justice, l’édifice se libère. Les Archives nationales du Québec s’y installent de 1974 à 1987, et les conservatoires de musique et d’art dramatique, de 1975 à 2001. Depuis les travaux de restauration effectués entre 2002 et 2005, l’édifice abrite la Cour d’appel du Québec à Montréal.
Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec
Ernest Cormier (1885 – 1980)
Personnalité
Ernest Cormier est architecte, ingénieur, professeur et aquarelliste. Né à Montréal, il meurt à l’âge de 95 ans au terme d’une longue et fructueuse carrière. En 1906, il obtient son diplôme en génie civil à l’École polytechnique de Montréal. En 1909, il fréquente l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il passe également quelque temps à Rome pour se perfectionner. De retour à Montréal en 1918, il fonde son propre cabinet d’architecte et d’ingénieur. Il enseigne l’architecture à l’Université McGill (1919-1920) et à l’École polytechnique de Montréal (1921-1954).
Le travail d’Ernest Cormier est lié à de nombreux édifices publics et patrimoniaux. La Cour suprême du Canada à Ottawa, le Grand Séminaire du campus de l’Université de Laval à Québec et le pavillon principal de l’Université de Montréal en sont quelques exemples. En 1953, sa réputation traverse les frontières avec la réalisation des portes d’entrée du siège de l’Organisation des Nations Unies à New York.
Sa résidence du 1418, avenue des Pins à Montréal est classée monument historique par le gouvernement du Québec en 1974. Cette construction est particulièrement remarquable. L’esplanade Ernest-Cormier, en face du Centre canadien d’architecture à Montréal, honore sa mémoire.
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec.
Monument à la mémoire de Paul de Chomedey sieur de Maisonneuve
Lieu d’intérêt
Place d’Armes
La facture, le trait et le modelé des sculpteures commémoratives expriment toute la force descriptive de l’art du sculpteur Louis-Philippe Hébert, dont cette œuvre qui marque l’apogée de sa carrière. L’architecture du monument comprend comme éléments pivots un bassin et un piédestal, le tout surmonté d’une colonne carrée et de la statue de Maisonneuve. Au pied de la colonne, quatre groupes de personnages, liés à l’histoire de la fondation de Montréal, sont adossés aux angles du piédestal. Ce monument célèbre la mémoire des principaux fondateurs de Montréal. On le doit à l’initiative d’un groupe de citoyens qui organise, en 1981, une souscription publique, à la veille des célébrations du 250e anniversaire de la fondation de Montréal (1642).
La réalisation du monument s’étend de 1892 à 1895. Les bronzes qui constituent ses principaux éléments sont coulés à Paris. Le 1er juillet 1895, on procède à l’inauguration. La principale cérémonie marquant l’anniversaire de la fondation de Montréal a lieu, encore aujourd’hui, au pied du monument.
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec
Louis-Philippe Hébert (1850-1917)
Personnalité
Louis-Philippe Hébert naît à Sainte-Sophie-de-Mégantic et décède à Montréal.
Sculpteur et professeur de beaux-arts, il devient en 1873, l’élève de Napoléon Bourassa qu’il assiste dans la décoration de l’église Notre-Dame-de-Lourdes à Montréal. Il poursuit ses études à Paris en 1880. La sculpture religieuse sur bois occupe une place importante dans sa carrière. La production est considérable ; on trouve ses œuvres dans la cathédrale Notre-Dame d’Ottawa et de Trois-Rivières, ainsi que dans les églises de Varennes et de Longueuil. À partir de 1887, Hébert oriente sa production vers des sujets historiques en bronze. Il reproduit les traits, les costumes et les gestes avec une si grande exactitude que ses œuvres deviennent des références historiques. En 1888, il retourne à Paris pour se perfectionner avec les techniques complexes de la fonte du bronze.
Quelques-unes de ses œuvres parlent de l’histoire acadienne. En 1920, il conçoit la sculpture d’Évangéline, située dans le parc historique de Grand-Pré en Nouvelle-Écosse, et son fils Henri l’exécute. Le sculpteur réalise quelque 50 monuments commémoratifs et funéraires : statuettes, bustes, médaillons et médailles représentant des hommes politiques ou de lettres, de riches financiers et des membres du clergé. Louis-Philippe Hébert réalise également les monuments imposants à Salaberry à Chambly, au sieur Laviolette à Trois-Rivières, à Mgr Déziel à Lévis, à Georges-Étienne Cartier, à la reine Victoria et à sir John A. MacDonald à Ottawa, ainsi que celui à Mgr de Laval à Québec. Il réalise aussi plusieurs sculptures ornant la façade de l’hôtel du Parlement à Québec.
Sa renommée est confirmée par diverses récompenses : médaille de la Confédération, chevalier de la Légion d’honneur de Paris, compagnon de l’Ordre de Saint-Michel à Londres, chevalier de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand à Rome. Il participe également à plusieurs expositions universelles ou internationales : Philadelphie, Boston, Anvers, Paris et Glasgow.
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec
Verdun
Monument Joseph-Arsène Richard
Lieu d’intérêt
Hôpital général de Verdun
4000, boulevard LaSalle
Ce monument est érigé en l’honneur de monseigneur Joseph-Arsène Richard, fondateur de l’hôpital. Le nom de Mgr Richard est également donné à l’école secondaire de Verdun ainsi qu’à un parc de la ville.
Reconnaissance à Mgr J A. Richard
Curé-fondateur
Président de la commission scolaire
1900-1932
Décédé à Verdun le 17 juin 1945
Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
Joseph-Arsène Richard (1859-1945)
Personnalité
Joseph-Arsène Richard, plus connu comme monseigneur Richard, est un curé catholique né à Saint-Liguori.
Il arrive à Verdun en 1899. Mgr Richard est choisi par l’évêque comme premier curé de la nouvelle paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs en 1900. Il y célèbre la fête de l’Assomption, le 15 août, avec une cérémonie religieuse.
Élu président de la commission scolaire en 1899, il demeure commissaire pendant 32 ans. Il n’hésite pas à recruter les instructrices formées par les sœurs de la congrégation de Notre-Dame, au Nouveau-Brunswick ou aux Îles-de-la-Madeleine, pour enseigner dans toutes les écoles de Verdun.
Mrg Richard met également sur pied la fondation de l’hôpital de Verdun. L’établissement, fondé sous le nom d’Hôpital du Chris-Roi de Verdun, est inauguré en 1932. On exige que les services soient bilingues dans cet établissement. Il fait appel aux infirmières acadiennes du Nouveau-Brunswick et des Îles-de-la-Madeleine. Avec celles-ci viennent des centaines de familles de Madelinots.
Mgr Richard contribue au choix de Verdun comme lieu de résidence pour les Acadiens. Durant 40 ans, il y attire les Acadiens de la Gaspésie et des Îles de la Madeleine. Il organise ralliements, conférences, échanges avec les Acadiens de la Louisiane et des Maritimes, fêtes acadiennes de l’Assomption, etc.
Il joue un rôle important dans le développement de cette ville, aujourd’hui annexée à Montréal, dont la population passe de 1 900 habitants en 1901 à 60 000 près de 30 ans plus tard. Mgr Richard décède à Verdun.
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec.
Fédération acadienne du Québec
Institution
www.federationacadienneduquebec.com
Depuis 1987, la Fédération acadienne du Québec a comme mission de regrouper les Acadiens et les Acadiennes, et de faire connaître l’Acadie et son peuple.
La Fédération organise annuellement plusieurs activités, notamment les mercredis acadiens. Afin de reconnaître des personnalités acadiennes qui suscitent la fierté acadienne en raison de leur carrière, un événement d’envergure, le gala Méritas, se tient tous les deux ans.
On y décerne deux prix, sois le prix Méritas, créé en 1989 et attribué à une personnalité acadienne vivant au Québec, ainsi que le prix Hommage, attribué depuis 1994 à toute personne qui, par ses actions, favorise la culture acadienne. Ce gala regroupe de nombreux participants, dont plusieurs personnalités du monde artistique, sportif, politique ou autre. Diverses allocutions, la présentation des prix, des chants et de la musique d’artistes invités anime la soirée.
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec.
Les Acadiens en Ville
Institution
www.acadiensduquebec.org/acadiensenville
En 1976, un groupe d’Acadiens ayant quitté la péninsule acadienne (Nouveau-Brunswick) pour s’installer à Montréal fondent Les Acadiens en Ville. Fiers de leur culture et désireux de la conserver et de la propager, les membres font de l’association un lieu de rassemblement où les activités culturelles et sociales réunissent un grand nombre d’Acadiens qui mettent en valeur leur devise, Union et Joie.
Au cours d’un brunch annuel, le club remet son prix Évangéline à une personne qui fait rayonner la culture acadienne ou qui apporter un soutien exceptionnel à l’association. Lors de la fête des Mères, le club organise un souper au homard qui regroupe des centaines de personnes.
Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
Mouvement social Madelinot
Institution
Dotés d’un fort sentiment d’appartenance à leur lieu d’origine, les Madelinots, majoritairement de descendance acadienne, aiment se regrouper.
En 1959, ils s’associent sous la bannière du Club social Madelinot et, quelques années plus tard, ils fondent le Club social acadien avec quelques Acadiens du Nouveau-Brunswick. Le Mouvement social Madelinot (MSM) voit le jour en février 1969. Sa mission est de regrouper les Madelinots d’origine ou par alliance et leurs descendants en un mouvement social, philanthropique et culturel. Actuellement, l’association accueille dans ses rangs ceux et celles qui s’intéressent à la culture madelinienne ou acadienne.
En 1985, l’association achète un édifice. Différentes activités se déroulent en ce lieu, notamment des soirées de cartes et de bingo, des soupers à saveur des Îles ou de l’Acadie, des spectacles et, à l’occasion, des activités à caractère culturel, comme des lancements de livre.
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec.
Mirabel
Maison Jean-Joseph Girouard
Lieu d’intérêt
3905, rue Saint-Jean Baptiste, secteur Saint-Benoit
Cette maison est construite par le notaire Jean-Joseph Girouard. En 1819, il fait construire une première maison d’un étage sur des fondations en pierre de 36 pieds sur 30 pieds, avec une cave de 5 pieds et 6 pouces de haut et un comble recouvert de bardeaux de cèdre. En 1821, les combles sont aménagés pour recevoir la mère et la sœur du notaire. Une annexe est construite à l’arrière en 1830.
Le 16 décembre 1837, pendant la rébellion des patriotes, la maison est incendiée sur l’ordre du général Colborne. Avec son imposante bibliothèque, son greffe de notariat et le mobilier de la maison, c’est plus de 2 424 livres de pertes que subit le notaire, un montant considérable à l’époque.
En 1839, sur les ruines de la première résidence, le notaire Girouard fait construire la maison actuelle, cette fois-ci à deux étages, en plus des combles. Les fondations et les trois cheminées sont celles de la maison d’origine.
Jean-Joseph Girouard habite la maison jusqu’à sa mort, en 1855, et celle-ci demeure la propriété de la famille jusqu’en 1943. Elle est classée immeuble patrimonial en 1973 par le ministère de la Culture et des Communications du Québec ; elle bénéficie d’une aire de protection depuis 1975.
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec.
Jean-Joseph Girouard (1794-1855)
Personnalité
Jean-Joseph Girouard est notaire, officier de milice, politicien, patriote, portraitiste et philanthrope. Il naît à Québec en 1794.
Pendant la guerre anglo-américaine de 1812-1815, il est adjudant dans le bataillon de milice de Lavaltrie. De 1821 à 1828, il est capitaine dans le bataillon de milice de Rivière-du-Chêne (Saint-Eustache).
Girouard est reçu notaire en 1816 et s’établit à Saint-Benoît (Mirabel). Il est débuté à la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada de décembre 1831 jusqu’à la suspension de la Constitution en 1838. Il est un partisan de Louis-Joseph Papineau ainsi qu’un ami d’Augustin-Norbet Morin et de Louis-Hippolyte Lafontaine.
Lors de l’insurrection de 1837, il est considéré comme l’un des chefs du mouvement patriote de sa région, et sa tête est mise à prix. En décembre 1837, il se livre lui-même aux Anglais et est incarcéré à Montréal. Pendant son séjour en prison, il prodigue des conseils juridiques, rédige des lettres personnelles aux familles des détenus et dessine le portrait de plusieurs dizaines d’entre eux.
Après sa libération, il se consacre au notariat ainsi qu’à l’étude des sciences et de la philosophie. En 1854, avec sa deuxième épouse, Émilie Berthelot, il fonde l’hospice Youville, un couvent destiné à l’éducation des jeunes filles et au soin des vieillards.
À l’époque, Girouard est connu comme le citoyen le plus influent de Saint-Benoît. Pour honorer sa mémoire, les habitants de la région l’ont surnommé « le père des pauvres ».
Jean-Joseph Girouard décède à Saint-Benoît.
Texte rédigé ou colligé par Musée acadien du Québec.
Nous joindre
95, avenue Port-Royal, Bonaventure, G0C 1E0
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418 534-4000 | Sans frais : 1 833 920-3900
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MUSÉE FERMÉ : 21 décembre au 6 janvier inclusivement. Joyeuses fêtes !
mardi au vendredi : 9 h à 12 h + 13 h à 16 h
dimanche : 13 h à 16 h
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