Rouleau à pâte | Rolling pin |
Informations sur l’objet
Période historique
c. 1825-1875
Dimensions
Hauteur : 27 cm.
Classification
Outillage et équipement -- Production alimentaire
Numéro d’accession
1987.1.1136
Division
Culture matérielle -- Outillage et équipement pour le traitement des matières premières -- Traitement des aliments
Collection
Evelyne Allard Landry
Donateur ou donatrice
Evelyne Allard Landry
Catégorie / thème
Description de l’objet
Petit cylindre en bois menu de deux poignées aux extrémités.
Appartenait à Joseph Bélanger.
Appartenait à Joseph Bélanger.
Valeur de l’objet
L'objet témoigne d'un savoir-faire associé ou pratiqué traditionnellement par la population acadienne. Plus précisément, l'objet du développement des arts culinaires. La fabrication artisanale de pain et autres pâtes était en outre assurée par les femmes.
Un rouleau à pâtisserie est un ustensile de cuisine de forme cylindrique permettant d'étirer et d'abaisser une pâte. Muni de poignées aux extrémités, l'ustensile se prend à deux mains pour réaliser des mouvements de va-et-vient sur la pâte.
L'objet témoigne également d'une famille acadienne, soit celle de Joseph Bélanger, probablement originaire de Carleton.
Un rouleau à pâtisserie est un ustensile de cuisine de forme cylindrique permettant d'étirer et d'abaisser une pâte. Muni de poignées aux extrémités, l'ustensile se prend à deux mains pour réaliser des mouvements de va-et-vient sur la pâte.
L'objet témoigne également d'une famille acadienne, soit celle de Joseph Bélanger, probablement originaire de Carleton.
En savoir plus
Le pâté à la viande est une tarte à la viande que l'on trouve partout en Acadie. La croûte désigne la recette de pâte servant de base au plat cuit dans un moule à tarte.
2 tasses (500 ml) de farine tout usage
Sel
1 1/2 c. à thé (7,5 ml) de poudre à pâte
1/2 tasse (125 ml) de graisse alimentaire végétale
1/2 tasse (125 ml) de lait 2%
1/4 tasse (60 ml) de bouillon de viande refroidi (provenant de la cuisson de la viande)
1 oeuf (battu) + 1 c. à thé (5 ml) d’eau pour brosser la pâte
Pour faire la croûte, combiner les ingrédients secs dans un bol à mélanger. Incorporer la graisse alimentaire végétale jusqu’à l’obtention de grains la grosseur d’un pois. Combiner le mélange et 1/4 de tasse (60 ml) de bouillon et ajouter graduellement ce liquide aux ingrédients secs. Mélanger jusqu’à ce que la pâte atteigne une consistance lisse. Diviser la pâte en 4 et rouler 2 croûtes doubles. Placer les croûtes du bas dans des assiettes à tartes préparées.
La croûte sert aussi à la fabrication de Pets-de-soeurs. Ces petits cousins de la brioche à la cannelle font le régal des Acadiens depuis plusieurs générations. Dans certaines régions, ces rondelles joufflues en forme de spirales garnies de cassonade sont appelées « bourriques », qui veut dire « nombril » en vieil acadien.
Au Québec, le mot « tourtière » est un terme générique pour désigner les pâté en croûte.
Dès les débuts de la colonisation de l'Acadie et du Québec, le pain fait partie intégrante de l'alimentation des colons. Surtout boulangé par les femmes, on l'appelle "pain du pays". Le pain accompagnait le mets principal, comme le fricot aux pattes de cochon. D'autres formes de boulange sont pratiquées en Acadie, dont la fabrication de ployes, des crêpes de sarrasin ; des galettes chaudes (petits pains instantanés) ; la poutine en sac (boule de pâte de pain mise en sac et cuite dans l'eau bouillante) ; les tortaux (un pain fait à partir de restes de pâte à pain). Le pain est souvent cuit dans des fours extérieurs et ce, jusqu'au début du 20e siècle. Ce pain était entre autre vendu au touristes de passage dans la région. Un four à pain est toujours présent au Village gaspésien de l'Héritage britannique.
2 tasses (500 ml) de farine tout usage
Sel
1 1/2 c. à thé (7,5 ml) de poudre à pâte
1/2 tasse (125 ml) de graisse alimentaire végétale
1/2 tasse (125 ml) de lait 2%
1/4 tasse (60 ml) de bouillon de viande refroidi (provenant de la cuisson de la viande)
1 oeuf (battu) + 1 c. à thé (5 ml) d’eau pour brosser la pâte
Pour faire la croûte, combiner les ingrédients secs dans un bol à mélanger. Incorporer la graisse alimentaire végétale jusqu’à l’obtention de grains la grosseur d’un pois. Combiner le mélange et 1/4 de tasse (60 ml) de bouillon et ajouter graduellement ce liquide aux ingrédients secs. Mélanger jusqu’à ce que la pâte atteigne une consistance lisse. Diviser la pâte en 4 et rouler 2 croûtes doubles. Placer les croûtes du bas dans des assiettes à tartes préparées.
La croûte sert aussi à la fabrication de Pets-de-soeurs. Ces petits cousins de la brioche à la cannelle font le régal des Acadiens depuis plusieurs générations. Dans certaines régions, ces rondelles joufflues en forme de spirales garnies de cassonade sont appelées « bourriques », qui veut dire « nombril » en vieil acadien.
Au Québec, le mot « tourtière » est un terme générique pour désigner les pâté en croûte.
Dès les débuts de la colonisation de l'Acadie et du Québec, le pain fait partie intégrante de l'alimentation des colons. Surtout boulangé par les femmes, on l'appelle "pain du pays". Le pain accompagnait le mets principal, comme le fricot aux pattes de cochon. D'autres formes de boulange sont pratiquées en Acadie, dont la fabrication de ployes, des crêpes de sarrasin ; des galettes chaudes (petits pains instantanés) ; la poutine en sac (boule de pâte de pain mise en sac et cuite dans l'eau bouillante) ; les tortaux (un pain fait à partir de restes de pâte à pain). Le pain est souvent cuit dans des fours extérieurs et ce, jusqu'au début du 20e siècle. Ce pain était entre autre vendu au touristes de passage dans la région. Un four à pain est toujours présent au Village gaspésien de l'Héritage britannique.