Correspondance entre Bona Arsenault et Léona Simard (3 lettres) | Correspondence (3 letters) |
Informations sur l’objet
Période historique
1987
Dimensions
Inconnue
Classification
Communications -- Document
Numéro d’accession
P1.1c.6
Division
Documents et archives -- Moyens d'expression -- Pièces et documents
Collection
Bona Arsenault
Donateur ou donatrice
Bona Arsenault
Catégorie / thème
Description de l’objet
3 lettres dont 1) La première lettre, écrite à la main par Mme Léona Simard, et en pièce jointe une photocopie du certificat de mariage de ses parents ; 2) la réponse de Bona Arsenault, dactylographiée ; 3) une autre lettre de Bona Arsenault apportant d'autres précisions, aussi dactylographiée. Ces lettres font partie d'une correspondance sur la généalogie de Jean-Louis Lévesque.
Valeur de l’objet
L'objet témoigne de la participation de personnes d'origine acadienne à l'effervescence artistique, politique et sociale du Québec. Plus précisément, ce document témoigne de la vie de l'homme politique Bona Arsenault (1903-1993), originaire de Thivierge (Bonaventure). Bona Arsenault est reconnu pour son travail à titre de député du comté de Bonaventure au palier fédéral ainsi que ses recherches généalogiques en lien avec l'Acadie. Le présent document porte sur les travaux de généalogie réalisés par l'auteur, dont plusieurs sont publiés. En effet, Bona Arsenault a dirigé l'écriture de nombreux registres pour la Gaspésie, dont ceux de Nouvelle, Saint-Omer, Carleton, Maria, New Richmond, Caplan, Bonaventure et Paspébiac. Il a également publié plusieurs ouvrages sur la généalogie des Acadiens.
De plus, la correspondance témoigne du développement de la société acadienne sur le plan de la connaissance. Le travail de Bona Arsenault a également permis de documenter les Petites-Cadies et, ici, Saint-Jacques-de-l'Achigan.
Ensuite, ce document témoigne des liens qui unissent les Petites-Cadies par le truchement de la généalogie. Des sociétés généalogiques se sont formées partout au Québec pour répondre à un besoin de progrès des connaissances. Parfois orientées autour d'un patronyme particulier, d'une région (comme la Gaspésie) ou d'une nation (comme les Acadiens), ces sociétés ont été d'une grande importance dans l'appropriation de la culture québécoise.
Enfin, les documents témoignent de la présence de femmes dans la correspondance.
De plus, la correspondance témoigne du développement de la société acadienne sur le plan de la connaissance. Le travail de Bona Arsenault a également permis de documenter les Petites-Cadies et, ici, Saint-Jacques-de-l'Achigan.
Ensuite, ce document témoigne des liens qui unissent les Petites-Cadies par le truchement de la généalogie. Des sociétés généalogiques se sont formées partout au Québec pour répondre à un besoin de progrès des connaissances. Parfois orientées autour d'un patronyme particulier, d'une région (comme la Gaspésie) ou d'une nation (comme les Acadiens), ces sociétés ont été d'une grande importance dans l'appropriation de la culture québécoise.
Enfin, les documents témoignent de la présence de femmes dans la correspondance.
En savoir plus
Bona Arsenault est né à Thivierge (Bonaventure), le 4 octobre 1903, de Joseph Georges Arsenault et de Marcelline Gauthier, tous deux d'origine acadienne.
Il étudie d'abord à l'Académie de Bonaventure et à l'École des sciences sociales, politiques et économiques de l'Université Laval. Il suit également des cours en administration et en psychologie à l'Université du Connecticut.
Le 6 mai 1926, il épouse Blandine Bernard avec qui il aura huit enfants. En seconde noces, en 1973, il épouse Lisette Fortier, fille d'Arthur Fortier, notaire, et d'Aline Moffat.
À Québec, il oeuvre d'abord dans le domaine de la presse où il occupe divers postes d'administrateurs: "Le Journal" (1932-1939) et "L'Événement-Journal" (1939-1941). De 1941 à 1953, il travaille dans le secteur de l'assurance, notamment à la Compagnie d'assurance du Canada et chez Pratte & Côté.
Au plan politique, Bona Arsenault se présente d'abord en tant que candidat conservateur aux élections provinciales de 1931 et 1935. Il est également défait aux élections fédérales de 1940. Il est élu pour la première fois en tant que candidat indépendant à la Chambre des communes dans Bonaventure en 1945. Élu sous la bannière libérale en 1949, il sera cependant battu à l'élection fédérale de 1957.
En 1960, il fait le saut en politique provinciale et devient député libéral du comté de Matapédia. En pleine Révolution tranquille, il fait partie de "l'équipe du tonnerre" de Jean Lesage et occupe les postes de ministre des Terres et Forêts (1960-1962), ministre des Pêcheries et de la Chasse (1962-1963) et de secrétaire de la province (1963-1966). Bona Arsenault est réélu en 1970 et 1973, mais défait en 1976, avec l'élection du Parti Québécois.
Parallèlement à sa carrière politique, Bona Arsenault poursuit une carrière d'auteur où il publie plusieurs ouvrages et articles sur l'histoire des Acadiens: "L'Acadie des ancêtres" (1955), "Histoire des Acadiens" (1966), "Louisbourg 1713-1758" (1971), etc. On lui doit également la série télévisée "Acadiana" à CHAU-TV ainsi que la publication des registres de nombreuses paroisses de la Baie-des-Chaleurs.
Au cours de sa carrière, Bona Arsenault s'est mérité de nombreux prix: membre honoraire de la Maison acadienne-française de la Louisiane (1955), doctorats honorifiques des universités de Bathurst et Moncton, médaille de l'Ordre du Canada (1981), Ordre du mérite forestier (1985), officier de l'Ordre de la Pléiade (1982). Au plan régional, son travail sur l'histoire et la généalogie des Acadiens lui a également valu le Prix du Mérite culturel gaspésien (1984).
Bona Arsenault est décédé le 4 juillet 1993 à Québec à l'âge de 89 ans. À ses funérailles, à l'église de Bonaventure, plusieurs personnalités politiques gaspésiennes étaient présentes pour lui rendre hommage: Gérard D. Lévesque, Albert Béchard et Alexandre Cyr. On y trouvait également son petit-fils, le gardien de but Patrick Roy. (http://archives.museedelagaspesie.ca/album/personnage/p57_3a_93_2/)
Il étudie d'abord à l'Académie de Bonaventure et à l'École des sciences sociales, politiques et économiques de l'Université Laval. Il suit également des cours en administration et en psychologie à l'Université du Connecticut.
Le 6 mai 1926, il épouse Blandine Bernard avec qui il aura huit enfants. En seconde noces, en 1973, il épouse Lisette Fortier, fille d'Arthur Fortier, notaire, et d'Aline Moffat.
À Québec, il oeuvre d'abord dans le domaine de la presse où il occupe divers postes d'administrateurs: "Le Journal" (1932-1939) et "L'Événement-Journal" (1939-1941). De 1941 à 1953, il travaille dans le secteur de l'assurance, notamment à la Compagnie d'assurance du Canada et chez Pratte & Côté.
Au plan politique, Bona Arsenault se présente d'abord en tant que candidat conservateur aux élections provinciales de 1931 et 1935. Il est également défait aux élections fédérales de 1940. Il est élu pour la première fois en tant que candidat indépendant à la Chambre des communes dans Bonaventure en 1945. Élu sous la bannière libérale en 1949, il sera cependant battu à l'élection fédérale de 1957.
En 1960, il fait le saut en politique provinciale et devient député libéral du comté de Matapédia. En pleine Révolution tranquille, il fait partie de "l'équipe du tonnerre" de Jean Lesage et occupe les postes de ministre des Terres et Forêts (1960-1962), ministre des Pêcheries et de la Chasse (1962-1963) et de secrétaire de la province (1963-1966). Bona Arsenault est réélu en 1970 et 1973, mais défait en 1976, avec l'élection du Parti Québécois.
Parallèlement à sa carrière politique, Bona Arsenault poursuit une carrière d'auteur où il publie plusieurs ouvrages et articles sur l'histoire des Acadiens: "L'Acadie des ancêtres" (1955), "Histoire des Acadiens" (1966), "Louisbourg 1713-1758" (1971), etc. On lui doit également la série télévisée "Acadiana" à CHAU-TV ainsi que la publication des registres de nombreuses paroisses de la Baie-des-Chaleurs.
Au cours de sa carrière, Bona Arsenault s'est mérité de nombreux prix: membre honoraire de la Maison acadienne-française de la Louisiane (1955), doctorats honorifiques des universités de Bathurst et Moncton, médaille de l'Ordre du Canada (1981), Ordre du mérite forestier (1985), officier de l'Ordre de la Pléiade (1982). Au plan régional, son travail sur l'histoire et la généalogie des Acadiens lui a également valu le Prix du Mérite culturel gaspésien (1984).
Bona Arsenault est décédé le 4 juillet 1993 à Québec à l'âge de 89 ans. À ses funérailles, à l'église de Bonaventure, plusieurs personnalités politiques gaspésiennes étaient présentes pour lui rendre hommage: Gérard D. Lévesque, Albert Béchard et Alexandre Cyr. On y trouvait également son petit-fils, le gardien de but Patrick Roy. (http://archives.museedelagaspesie.ca/album/personnage/p57_3a_93_2/)