Attestation de fréquentation de Françoise Bujold à l’IAGM | Attestation of attendance |
Informations sur l’objet
Période historique
1968
Dimensions
Hauteur : 27,20 cm. Largeur : 21,20 cm.
Classification
Communications -- Document
Numéro d’accession
1994.5.1
Division
Documents et archives -- Moyens d'expression -- Pièces et documents
Collection
Marie-Josée Tommi
Donateur ou donatrice
Marie-Josée Tommi
Catégorie / thème
Description de l’objet
Lettre de l’Institut des Arts graphiques du 11 décembre 1968, certifiant les études de Françoise Bujold. La lettre est signée de Raymond Guyot, directeur, et estampée avec le sceau officiel de l'Institut.
Valeur de l’objet
Le document témoigne de la participation de personnes d'origine acadienne à l'effervescence artistique, politique et sociale du Québec, et plus particulièrement de Françoise Bujold. En effet, le document témoigne de l'œuvre de Françoise Bujold, artiste acadienne originaire de Bonaventure. À travers l'ensemble de son œuvre, Françoise Bujold fait rayonner les particularités culturelles gaspésiennes, à commencer par les communautés qui constituent la région, la richesse de la langue gaspésienne et son territoire. Le document témoigne du cheminement scolaire de Françoise Bujold et des médiums explorés au cours de son passage à l'Institut des Arts graphiques, de 1954 à 1960, soit la dessin commercial, la linogravure, l'eau-forte, le dessin, et l'édition d'art.
En savoir plus
Françoise Bujold (1933-1981) est la fille d'Oscar Bujold et de Elise Grenier. Elle est une artiste multidisciplinaire originaire de Bonaventure ; écrivaine, poétesse et artiste. Il s'agit de la première femme, avec Marie Anastasie, à poursuivre des études à l'Institut des arts graphiques de Montréal. Elle apprendra les arts graphiques avec Albert Dumouchel, le graphisme et la mise en page avec Gilles Robert et la séparation des couleurs avec Arthur Gladu. Au cours de sa vie, elle publiera 9 recueils de poésie, 5 articles, et écrira des contes. Elle animera et exposera pendant près de vingt ans au Centre d'art de Percé. Elle donnera aussi des ateliers de gravures avec les Mi'gmaqs de Gesgapegiag, desquels émergeront deux recueils : Une fleur debout dans un canot (1962) et La naissance du soleil (1966). Elle réalise aussi un film avec Jacques Godbout avec des Mi'gmaqs de Gesgapegiag, Le monde va nous prendre pour des sauvages. Dans ses dernières années de carrière, en 1979, elle séjourne à Miguasha pour dessiner des fossiles. Elle décède en janvier 1981.