Cette œuvre est protégée par le droit d'auteur et/ou les droits voisins. Son utilisations requièrent l'autorisation du ou des titulaire(s) des droits.
Télécharger l’image
Ébauches de poèmes de Françoise Bujold | Poems drafts |
Informations sur l’objet
Période historique
Inconnue
Dimensions
Inconnue
Classification
Beaux-arts -- Poésie
Numéro d’accession
P2.1a.2
Division
Documents et archives -- Moyens d'expression -- Pièces et documents
Collection
Sylvio Gauthier
Donateur ou donatrice
Sylvio Gauthier
Catégorie / thème
Description de l’objet
3 feuilles de papier calque avec inscriptions manuscrites de Françoise Bujold à la mine de plomb. La base de données mentionne qu'il s'agit d'une tablette à écrire de type “AirMail”. Certains considèrent qu'il s'agit de papier "cristal".
Photographie protégée par le droit d'auteur. Reproduction interdite.
Photographie protégée par le droit d'auteur. Reproduction interdite.
Valeur de l’objet
L'objet témoigne de la participation de personnes d'origine acadienne à l'effervescence artistique, politique et sociale du Québec. En effet, l'objet témoigne de l'œuvre de Françoise Bujold, artiste acadienne originaire de Bonaventure. À travers l'ensemble de son œuvre, Françoise Bujold fait rayonner les particularités culturelles gaspésiennes, à commencer par les communautés qui constituent la région, la richesse de la langue gaspésienne et son territoire. Ce document illustre les activités artistiques de Françoise Bujold, dont l'écriture de poèmes, transversale à l'entièreté de sa carrière (1953-1981).
Ces trois pages brouillonnées présentent des bribes de poème ainsi qu'un texte de remerciement à l'intention d'un dénommé Eugène Bussière. Elles ont été écrites par Françoise Bujold et présentent une valeur en ce qu'elles représentent la carrière artistique de Mme Bujold, originaire de Bonaventure. La première page porte sur un hommage à Monsieur Eugene Bussière. La seconde page en est la suite, et la troisième page propose une sorte de lexique poétique.
Cet ensemble de documents a également une valeur en ce qu'il témoigne d'une reconnaissance du travail de Françoise Bujold par une tierce partie. Ici, Eugène Bussière pourrait bien être le directeur associé du Conseil des arts du Canada, responsable à l'UNESCO du programme de l'éducation aux adultes et consul général du Canada à Marseille.
Ces trois pages brouillonnées présentent des bribes de poème ainsi qu'un texte de remerciement à l'intention d'un dénommé Eugène Bussière. Elles ont été écrites par Françoise Bujold et présentent une valeur en ce qu'elles représentent la carrière artistique de Mme Bujold, originaire de Bonaventure. La première page porte sur un hommage à Monsieur Eugene Bussière. La seconde page en est la suite, et la troisième page propose une sorte de lexique poétique.
Cet ensemble de documents a également une valeur en ce qu'il témoigne d'une reconnaissance du travail de Françoise Bujold par une tierce partie. Ici, Eugène Bussière pourrait bien être le directeur associé du Conseil des arts du Canada, responsable à l'UNESCO du programme de l'éducation aux adultes et consul général du Canada à Marseille.
En savoir plus
Françoise Bujold (1933-1981) est la fille de Oscar Bujold et de Elise Grenier. Elle est une artiste multidisciplinaire originaire de Bonaventure ; écrivaine, poétesse et artiste. Il s'agit de la première femme, avec Marie Anastasie, à poursuivre des études à l'Institut des arts graphiques de Montréal. Elle apprendra les arts graphiques avec Albert Dumouchel, le graphisme et la mise en page avec Gilles Robert et la séparation des couleurs avec Arthur Gladu. Au cours de sa vie, elle publiera 9 recueils de poésie, 5 articles, et écrira des contes. Elle animera et exposera pendant près de vingt ans au Centre d'art de Percé. Elle donnera aussi des ateliers de gravures avec les Mi'gmaqs de Gesgapegiag, desquels émergeront deux recueils : Une fleur debout dans un canot (1962) et La naissance du soleil (1966). Elle réalise aussi un film avec Jacques Godbout avec des Mi'gmaqs de Gesgapegiag, Le monde va nous prendre pour des sauvages. Dans ses dernières années de carrière, en 1979, elle séjourne à Miguasha pour dessiner des fossiles. Elle décède en janvier 1981.